Du 08 au 19 avril – Salle d’exposition du Vieux Moulin
Du 13 au 24 mai 2024 – Salle d’exposition du Vieux Moulin
Exposition labellisée « Olympiade culturelle » dans le cadre des JO 2024 
« Dans(e) ma ville »
Le thème « Dans(e) ma ville » m’est venue à l’esprit à la suite de mon premier shooting avec une danseuse, que j’ai rencontré à l’occasion d’une pièce de théâtre – elle faisait l’ouverture de la pièce car le dramaturge et metteur en scène avait eu envie de mettre en avant le talent de ses amis. J’ai été séduite par certains de ses mouvements, et j’ai tout de suite pensé « Je veux faire un shooting avec elle. » Mon beau-père et photographe connu sous le pseudo « Loickervignac » est un habitué des photos de danse, et j’aime sa manière de la mettre en scène ou de laisser le ou la danseuse bouger à l’instinct. C’est comme ça que tout a commencé. J’ai fait poser Lily dans différentes zones de la ville d’Aix-en-Provence, je voulais qu’elle danse avec le lieu, que le lieu lui serve à exprimer son art. J’ai gardé cet état d’esprit pour le reste des séances photos avec des danseurs. Le titre de « Dans(e) ma ville », qui exprime à la fois un ancrage dans un lieu et une sorte d’hommage à l’environnement qui nous entoure, a été un choix naturel et selon moi, représentatif de ce qu’est la danse : un moyen d’expression de soi, de ses émotions, et dont le lieu qui entoure le ou la danseuse contribue à cette liberté de dire par le geste.
Il y a peu, courant janvier, j’ai eu l’idée d’ajouter à la série « Dans(e) ma ville », les sous-thèmes « Dans(e) mon enfance » et « Dans(e) mon cœur ». Selon moi ce sont des thèmes qui résonnent régulièrement dans les mouvements des danseurs, et j’ai trouvé que le rendu final pour l’exposition serait inspirant. Ces deux sous-thèmes apporteraient notamment de la variété, car c’est aussi ce qu’est la danse, à mes yeux.
L’exposition comprendra 18 photos, en couleurs et en noir et blanc. Elle se déroulera du 13 au 24 mai. Le 15, l’exposition sera basculée dans un hall où un spectacle de danse aura lieu, avant de revenir dans la salle d’exposition initiale.
Sarah Supplisson